Un millier d'offices postaux ont disparu depuis 2004 et le phénomène se poursuit, frappant en premier lieu les régions périphériques. Les communes sont trop souvent mises devant le fait accompli, a critiqué Mathias Reynard (PS/VS). Selon lui, leur consultation actuelle n'est qu'un exercice alibi.
L'initiative de l'ancien conseiller national Eric Voruz (PS/VD) proposait de renforcer le dispositif. En l'absence d'entente, la commune concernée aurait disposé d'un droit de veto.
"Entrave disproportionnée"
La consultation des communes est suffisante et une procédure de conciliation est déjà prévue, a estimé la majorité de droite. Et La Poste doit déjà respecter toute une série de prescriptions quant à l'accès à ses services, a fait valoir Kurt Fluri (PLR/SO).
Des agences peuvent fournir les services selon des modalités plus souples, selon lui. Un droit de veto nuirait en revanche au développement du réseau postal et constituerait une entrave disproportionnée à la liberté économique du géant jaune.
ats/cab