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Dépôt de l'initiative pour supprimer la redevance Billag

La redevance radio-tv est pour l'instant perçue par l'organe de contrôle Billag.
Le peuple devrait se prononcer sur le maintien de la redevance Billag / Le 12h30 / 2 min. / le 11 décembre 2015
Le comité d'initiative No Billag est parvenu de justesse à récolter les 100'000 signatures nécessaires. Elles doivent encore être validées par la Chancellerie fédérale.

Le comité n'a pas caché que le sprint final de la récolte a été rempli de suspense. Quelque 36'000 signatures supplémentaires n'ont d'ailleurs pas pu être déposées, car leurs signataires n'ont pas le droit de vote. Au final, plus de 104'000 paraphes ont été déposés vendredi à Berne, au dernier jour du délai imparti pour récolter les signatures.

Mode de financement remis en question

L'initiative remet en question le mode de financement de la SSR et vise à abolir la redevance obligatoire prélevée par la Confédération ou un tiers, à l'instar de Billag. Berne pourrait tout au plus payer les diffuseurs pour l'émission de communiqués officiels urgents, selon le texte.

Les initiants demandent également que les concessions de radio et de télévision soient mises régulièrement aux enchères par les autorités fédérales. Ils disent rester ouverts à toute option quant au financement des programmes.

Chrystel Domenjoz/hend/agences

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Une commission fédérale défend le financement de la SSR

Un rapport de la commission fédérale des médias (COFEM), rendu public vendredi, estime que le service public a sa place en Suisse et que son mode de financement est adéquat.

Pour la COFEM, le maintien d'un service public est le garant de contenus médiatiques de qualité, variés et indépendants. Cette offre a une importance essentielle sur la formation de l'opinion publique.

Pour assurer ces prestations, il faut une institution possédant une taille critique suffisante, capable de résister à la concurrence étrangère active en Suisse et qui apporte un contenu journalistique qui favorise la cohésion de la population helvétique, juge la commission.

La COFEM défend le système de financement actuel de la SSR, basé sur une redevance et des recettes publicitaires. Elle juge par ailleurs que ses moyens actuels sont suffisants.