"Désormais, mon souhait est de me concentrer sur les dossiers", souligne la conseillère nationale vaudoise dans les colonnes de l'hebdomadaire. Autre raison de ce départ, la volonté d'avoir davantage de temps à disposition pour exercer son rôle de mère.
"J'avais posé deux conditions" dès le début, rappelle en outre Adèle Thorens, qui assure ne pas démissionner au vu des "mauvais résultats" des Verts aux élections fédérales. "Je souhaitais une coprésidence et j'ai dit que je ne ferais pas plus de quatre ans. Comme tous les présidents des Verts, d'ailleurs, à l'exception de Ruth Genner."
"Tant de travail à faire"
Adèle Thorens "ne rentre pas à la maison" pour autant: "je suis candidate à la vice-présidence du groupe parlementaire fédéral", annonce-t-elle.
"Même si ma décision est prise depuis longtemps, c'est difficile de quitter maintenant la direction, alors qu'il y a tant de travail à faire", confie encore Adèle Thorens, évoquant le passage de sept élus romands à quatre au national.
ats/vkiss
Une présidente?
L'autre co-présidente des Verts, la Bernoise Regula Rytz, indique "se mettre à disposition pour un nouveau mandat", selon des propos rapportés par la Schweiz am Sonntag. Elle affirme à l'hebdomadaire alémanique qu'elle sera vraisemblablement seule à la présidence du parti.