L'ensemble de la branche alimentaire a encore du pain sur la planche pour répondre aux exigences en matière d'écocompatibilité, souligne dimanche le WWF dans son enquête menée auprès de 10 détaillants et des trois principaux grossistes de Suisse.
L'évaluation portait sur six domaines: le système de gestion, les investissements, les produits, l'assortiment et les fournisseurs, la politique et les conditions cadres, ainsi que l'ancrage de comportements écologiques dans la société. L'engagement de Coop et Migros est de loin supérieur à celui du reste de la branche, souligne l'enquête.
Davantage de labels
Les deux enseignes vendent davantage d'articles arborant des labels durables reconnus. Elles encouragent en outre les comportements écologiques de la part de leurs fournisseurs et de la société en général.
Derrière, aucune entreprise n'a réussi à se glisser dans la catégorie des "élèves dynamiques". Sept figurent dans la "moyenne supérieure" et deux dans la "moyenne inférieure".
ats/ptur
Encore des progrès à faire
Pratiquement aucune société ne reste les bras croisés lorsqu'elle doit répondre à des exigences environnementales, se réjouit l'enquête. La plupart doivent toutefois encore faire des progrès, les résultats étant très disparates selon le domaine étudié.
Ainsi, si presque toutes les enseignes ont pris quelques mesures en matière de stratégie et de gestion durable, ainsi que d'investissements en énergie et CO2, elles ne définissent que peu, voire pas du tout, d'exigences relatives aux investissements de caisses de pension. Elles restent également trop rares à chercher activement des solutions aux principaux problèmes environnementaux.