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Christian Wasserfallen semble favori pour reprendre les rênes du PLR

Le PLR bernois Christian Wasserfallen. [PLR/Keystone]
La course à la présidence du parti libéral-radical est lancée / Le Journal du matin / 2 min. / le 16 décembre 2015
Après l'annonce mardi du départ de Philipp Müller, la course à la présidence du Parti libéral-radical (PLR) est lancée. Parmi les papables, le Bernois Christian Wasserfallen fait figure de favori.

Le successeur de l'Argovien Philipp Müller sera nommé le 16 avril par l'assemblée des délégués du PLR, mais déjà plusieurs noms circulent.

Pour Claudine Esseiva, secrétaire générale des femmes libérales-radicales, l'accession d'une femme à ce poste n'est pas la priorité. "Pour les femmes PLR la priorité est la prochaine conseillère fédérale. Pour cette présidence, c'est clair qu'il faut une personne qui soit capable de faire une bonne balance entre l'aile progressiste et l'aile un peu plus conservatrice."

Christian Lüscher n'est pas intéressé

Le conseiller national genevois Christian Lüscher a d'ores et déjà dit que le poste ne l'intéressait pas. "Je tiens à ma carrière d'avocat; nous sommes un parlement de milice et je trouve très important de continuer à exercer une profession, à être dans la vie économique active." Il ne cache pas que le revenu de président de parti ne suffirait pas à subvenir aux besoins de sa famille.

>> Christian Lüscher interviewé dans Le journal du matin :

Le conseiller national PLR genevois Christian Lüscher. [Keystone - Lukas Lehmann]Keystone - Lukas Lehmann
Succession de Philipp Müller: interview de Christian Lüscher / Le Journal du matin / 1 min. / le 16 décembre 2015

Christian Wasserfallen s'accorde le temps de la réfléxion

Le successeur de l'Argovien devrait par conséquent être un homme et a priori un Alémanique, car le PLR vient de nommer le Tessinois Ignazio Cassis comme chef de groupe. Il sera difficile pour un autre Latin de briguer la présidence du parti.

Philipp Müller a aussi plaidé pour un changement de génération. Au regard de ces critères - un homme, un Alémanique et quelqu'un de jeune - trois papables se dessinent: l'Appenzellois Andrea Caroni, mais le poste ne l'intéresse pas, le Zurichois Beat Walti, mais il siège à Berne depuis un an seulement. Reste le Bernois Christian Wasserfallen, qui ne ferme pas la porte.

"Je dois réfléchir pendant mes vacances de Noël; cette situation est tout à fait nouvelle", relève le Bernois. "Je suis un animal politique, j'ai grandi dans la politique (...) ce poste est tout à fait intéressant."

Pietro Bugnon/lgr

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"Je dois réfléchir pendant mes vacances de Noël, cette situation est tout à fait nouvelle, donc pour moi je suis un animal politique, j'ai grandi dans la politique, j'aime bien travaillé ici au Parlement fédéral, j'aime bien encourager les gens sur la rue pour voter PLR, ce sont toutes mes motivations qui sont nécessaires ce poste est tout à fait intéressant."