Les sénateurs ont repoussé par 27 voix contre 12 une motion de Hannes Germann (UDC/SH), semblable en tous points à celle de Natalie Rickli (UDC/ZH) adoptée par 92 voix contre 75 au National.
Ce texte demandait que certaines revendications des pourfendeurs du service public soient examinées dans le rapport que le Conseil fédéral doit présenter à la mi-2016.
Il s'agirait par exemple d'étudier l'idée d'une SSR qui ne serait présente que là où les médias privés ne garantissent pas l'offre. Le nombre de chaînes radio et TV pourrait être réduit.
La droite veut examiner plusieurs variantes de budget, avec des recettes de la redevance laissées à 1,3 milliard ou réduites à 500 millions.
Rapport complet
La ministre de la communication Doris Leuthard ne souhaite pas mener un débat pour savoir si la SSR doit retransmettre telle compétition sportive ou produire telle émission de divertissement.
Le rapport que remettra le Conseil fédéral sera complet et permettra une large discussion.
ats/pym
"No Billag"
Les détracteurs de la SSR ont été galvanisés par les résultats de la votation du 14 juin, lors de laquelle la généralisation de la redevance n'a été acceptée que du bout des lèvres par le peuple.
Un nouveau scrutin se profile à l'horizon avec le dépôt de l'initiative "No Billag" qui veut interdire à la Confédération de subventionner toute chaîne de télévision ou de radio et de prélever une redevance.
Pas seulement la SSR
Le rapport du Conseil fédéral ne se concentrera pas uniquement sur la SSR. Il englobera aussi les radios et télévisions régionales subventionnées, ainsi que la presse écrite, impliquée dans la numérisation croissante du paysage médiatique.