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Johann Schneider-Ammann: "Je fais tout ce qui est bon pour assurer les places de travail"

Le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann durant un débat sur l'affectation de civilistes dans les écoles, le 5 mai 2015.
Johann Schneider-Ammann se prépare à prendre les rênes de la Confédération / Le Journal du matin / 4 min. / le 18 décembre 2015
Le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann entamera officiellement son année de présidence le 1er janvier, qu'il a d'ores et déjà placée sous le signe de l'emploi.

Le conseiller fédéral libéral-radical Johann Schneider-Ammann devient président de la Confédération, mais restera avant tout ministre de l'Economie. Cet ancien patron se dit inquiet pour l'avenir des entreprises suisses, notamment avec l'incertitude du 9 février et le franc fort.

"Les entreprises sacrifient leurs marges pour rester dans le marché, pour assurer les places de travail, mais si ça dure trop longtemps, on perdra la possibilité d'investir, on perdra la capacité d'innover et un jour on devra licencier. J'essaie de ne pas créer de la peur."

Vues sur le marché iranien

Le ton de Johann Schneider-Ammann est alarmiste, mais il veut voir aussi le verre à moitié plein. Il veut notamment ouvrir les portes des nouveaux marchés aux entrepreneurs suisses.

Il a prévu de se rendre en Iran au début de l'année avec une délégation scientifique et économique. "On participe à un marché qui s'ouvre, qui offre du potentiel. Et je fais tout ce qui est bon pour assurer les places de travail dans notre pays, je veux que tout le monde ait des perspectives. On a une perspective dès le moment où on trouve un travail."

Pietro Bugnon/lgr

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Face au terrorisme, "il faut être courageux, mais prêts"

Parmi les craintes de la population, le chômage arrive seulement en troisième position, derrière la migration et les retraites. La menace terroriste est aussi présente. De quoi demander à Johann Schneider-Ammann s'il ne se trompe pas de priorité pour sa présidence.

"Non je ne crois pas. (...) Nous sommes au courant que le peuple s'inquiète des situations comme à Paris récemment. Il nous faut rester courageux, mais être prêts pour une situation très délicate."

Johann Schneider-Ammann n'entre pas dans plus de détails. Le conseiller fédéral semble moins à l'aise quand il sort de ses dossiers.