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"Une clause de sauvegarde que la Suisse peut activer seule est exclue"

La présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga et le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker ce lundi 21 décembre à Bruxelles. [Virginia Mayo]
La présidente de la Confédération Simonetta Sommaruga et le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker ce lundi 21 décembre à Bruxelles. - [Virginia Mayo]
"Une clause de sauvegarde que la Suisse peut activer seule est exclue", a déclaré lundi le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker après une rencontre avec Simonetta Sommaruga.

Jean-Claude Juncker a dit accepter la clause de sauvegarde uniquement si l'ensemble de l'Union européenne (UE) le fait.

La présidente de la Confédération, qui était à Bruxelles pour discuter de la mise en oeuvre de l'initiative "contre l'immigration de masse", a de son côté souligné les aspects positifs de la rencontre. "On a désormais commencé à se parler", a-t-elle déclaré.

Pas de certitude quant à un accord

Simonetta Sommaruga a cependant mis en garde contre un excès d'optimisme. "Je ne peux pas affirmer aujourd'hui que nous sommes au point de trouver une solution commune", a-t-elle souligné.

Le Conseil fédéral a décidé le 4 décembre d'appliquer l'initiative grâce à une clause de sauvegarde, de manière unilatérale si nécessaire. Un consensus avec l'UE restait cependant privilégié.

>> Revoir l'entretien avec Simonetta Sommaruga au 19h30, après la décision du Conseil fédéral :

Vote du 9 février - Clause de sauvegarde: entretien avec Simonetta Sommaruga
Vote du 9 février / Clause de sauvegarde: entretien avec Simonetta Sommaruga / 19h30 / 2 min. / le 4 décembre 2015

tmun avec ats

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Rapports refroidis depuis février 2014

Après l'adoption de l'initiative sur l'immigration de masse en février 2014, les rapports entre la Suisse et l'UE se sont refroidis. La Commission européenne a alors refusé d'évoquer un assouplissement de la convention sur la libre circulation des personnes entre l'UE et la Suisse.

Afin de débloquer la situation et de trouver une solution, Simonetta Sommaruga et Jean-Claude Juncker sont convenus en janvier 2015 d'entreprendre des discussions consultatives, une dizaine jusqu'ici. Ces entretiens devront se poursuivre l'an prochain.