Jean-Claude Juncker a dit accepter la clause de sauvegarde uniquement si l'ensemble de l'Union européenne (UE) le fait.
La présidente de la Confédération, qui était à Bruxelles pour discuter de la mise en oeuvre de l'initiative "contre l'immigration de masse", a de son côté souligné les aspects positifs de la rencontre. "On a désormais commencé à se parler", a-t-elle déclaré.
Pas de certitude quant à un accord
Simonetta Sommaruga a cependant mis en garde contre un excès d'optimisme. "Je ne peux pas affirmer aujourd'hui que nous sommes au point de trouver une solution commune", a-t-elle souligné.
Le Conseil fédéral a décidé le 4 décembre d'appliquer l'initiative grâce à une clause de sauvegarde, de manière unilatérale si nécessaire. Un consensus avec l'UE restait cependant privilégié.
tmun avec ats
Rapports refroidis depuis février 2014
Après l'adoption de l'initiative sur l'immigration de masse en février 2014, les rapports entre la Suisse et l'UE se sont refroidis. La Commission européenne a alors refusé d'évoquer un assouplissement de la convention sur la libre circulation des personnes entre l'UE et la Suisse.
Afin de débloquer la situation et de trouver une solution, Simonetta Sommaruga et Jean-Claude Juncker sont convenus en janvier 2015 d'entreprendre des discussions consultatives, une dizaine jusqu'ici. Ces entretiens devront se poursuivre l'an prochain.