"En 2009, l'armée était en mauvais état", a rappelé le chef du Département de la défense, de la protection de la population et des sports. "L'argent manquait, l'armement était délaissé, la formation également", a-t-il énuméré - graphiques à l'appui - face aux médias réunis dans la station bernoise pour l'occasion.
Ueli Maurer a notamment critiqué "un manque de conduite passé", égratignant indirectement son prédécesseur Samuel Schmid.
Celui pour lequel "l'armée suisse doit être la meilleure du monde" s'est réjoui d'avoir redressé la tendance et d'avoir arrêté les coupes dans le budget militaire de la Confédération.
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L'échec du Gripen
Le Gripen reste le principal échec du Zurichois. Selon lui, ce type de dépenses devrait être inscrit au budget courant afin de pouvoir se payer un nouvel avion sans passer par le vote de la population.
La sécurité restera un poste prioritaire
Dans le futur, les coûts immobiliers devraient continuer à baisser, a encore souligné le conseiller fédéral. Ils seront toutefois compensés par un armement toujours plus onéreux.
Le domaine informatique est notamment appelé à s'agrandir, a-t-il précisé. Le conseiller fédéral UDC, a conclu en affirmant que "la sécurité restera toujours un poste prioritaire" à ses yeux, même lorsqu'il dirigera les Finances, à partir du 1er janvier prochain.
ats/gchi
Heureux de la loi sur le renseignement
Ueli Maurer s'est dit également très content de la nouvelle loi sur le renseignement, une loi "très retenue, qui offre les dispositions minimales", a-t-il estimé à Adelboden, dans le canton de Berne.
En cas de référendum, il se réjouit de pouvoir débattre sur la place publique du rôle de l'Etat quant à la protection des citoyens.