Swissmem (industrie des machines) et Interpharma ont annoncé leur engagement actif contre le texte constitutionnel de l'UDC en raison de l'insécurité juridique qu'il risque de provoquer, révèle la SonntagsZeitung.
Le journal avance un "montant à six chiffres" pour la campagne de Swissmem. Le porte-parole d'Interpharma, Thomas Cueni, explique pour sa part que "l'initiative est trop extrême car elle violerait le principe de la libre circulation des personnes".
D'autres campagnes
Les deux grandes faîtières, Economiesuisse et l'Union suisse des arts et métiers (USAM), devraient, elles, rester à l'écart du débat.
Economiesuisse invoque un nombre important d'autres campagnes politiques à mener ces prochains mois, dotées de composantes économiques plus fortes que celle de l'initiative de mise en oeuvre UDC sur le renvoi des criminels étrangers, soumise à votation le 28 février prochain.
Simonetta Sommaruga avait appelé cette semaine les milieux économiques à se mobiliser.
>> Lire : Le Conseil fédéral contre le texte UDC pour le renvoi effectif des criminels étrangers
L'ancien ambassadeur et conseiller national socialiste zurichois Tim Guldimann a pour sa part estimé sur les ondes de la RTS que l'économie suisse sous-estime totalement le risque d'une mort des bilatérales.
sbad