Ces interventions sont l'une des conséquences de l'élection du Conseil fédéral il y a trois semaines.
Actuellement pour l'élection au Conseil fédéral, les votes blancs ne sont pas comptabilisés. C'est une erreur, estiment la sénatrice socialiste genevoise Liliane Maury Pasquier et la conseillère nationale vert'libérale vaudoise Isabelle Chevalley.
Ces votes ne sont pas anodins et les comptabiliser conduirait l'assemblée fédérale à davantage d'alternative, a expliqué Isabelle Chevalley dans le Journal du Matin. Prendre en compte le vote blanc éviterait d'être obligé de voter pour un candidat imposé par les partis.
Pour l'heure, le vote blanc aurait même un effet pervers dans certaines situations: il abaisse la majorité absolue nécessaire à l'élection d'un conseiller fédéral, rendant l’élection plus facile pour le candidat.
Elargir le choix
La prise en compte du vote blanc permettrait aussi d'élargir le choix lors des votations populaires. Exemple avec le scrutin sur la vignette à 100 francs: le vote blanc aurait permis de dire que le peuple aurait été d’accord avec l’augmentation du prix de la vignette, mais dans une moindre mesure.
Le Conseil des Etats devrait débattre de la motion en mars prochain.
Muriel Ballaman/lan