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L'armée suisse met ses drones au service du contrôle des frontières

Les gardes-frontières traquent les véhicules et les individus suspects à l’aide des drones de l’armée
Les gardes-frontières traquent les véhicules et les individus suspects à l’aide des drones de l’armée / 19h30 / 2 min. / le 29 décembre 2015
L'armée met au service des douanes des drones de surveillance entre 50 et 60 jours par an, comme l'indique un reportage de la RTS mardi.

Entre menace terroriste en Europe et flux de requérants d'asile, la frontière suisse est sous pression depuis plusieurs semaines. Les gardes-frontière suisses traquent les véhicules et les individus suspects avec l'aide des drones de l'armée.

Avec un coût d'utilisation de 7300 francs par heure de vol, les drones ont pour objectif de traquer les cambrioleurs, les trafiquants et les passeurs qui acheminent des clandestins vers la Suisse.

L'armée aux commandes

Les forces aériennes, qui possèdent quinze drones, dirigent l'appareil selon les ordres des gardes-frontière qui analysent les images, montre un reportage de la RTS mardi.

Au sol, des hommes se relaient aux différents postes-frontières pour vérifier sur le terrain les images suspectes découvertes par le drone en effectuant un contrôle des papiers, des téléphones pour voir si le conducteur ou le véhicule sont recherchés, ou une fouille du coffre et de l'habitacle.

Linda Bourget/vkiss

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Davantage de patrouilles sur le terrain

Le soutien des drones est bienvenu pour les gardes-frontière, alors que les mesures de contrôle ont dû être renforcées après les attentats de Paris.

"On essaie d'être plus présents sur les postes de contrôle", confirme à la RTS l'adjudant Doriano Birra, du commandement de Région IV.