Depuis des années, le rituel est immuable: le jour de l’an, on prend de bonnes résolutions. "Elles permettent d'évacuer le reste de l'année, de s'en débarrasser", explique à la RTS le psychologue genevois Daniel Alhadeff.
Mais souvent, la barre est placée trop haute. "Malheureusement les gens se découragent. Ils disent 'j’ai essayé et je n’ai pas pu' et ils n’essaient plus. Mais on fait tous des erreurs, il faut juste apprendre de nos erreurs pour pouvoir continuer à avancer", analyse Daniel Alhadeff.
Aménagement de temps en amont
Pour réussir à tenir ses bonnes résolutions, le psychologue avance deux pistes. "D’abord il faut se fixer des objectifs réalistes, se dire des choses qu’on se sent capables d’accomplir, quitte ensuite à augmenter le défi."
Ensuite, il est parfois nécessaire d'effectuer des changements en amont: "Si on se dit 'je veux faire du sport trois fois par semaine' alors que notre emploi du temps ne le permet pas, c’est voué à l’échec. Donc si on veut pouvoir faire ça, il faut aménager son emploi du temps."
Alain Christen/vkiss
>> Ou savoir prendre du temps: