Par sa position centrale en Europe, la Suisse est à l'origine le bastion de l’ombre (thymallus thymallus) et lui offrait de vastes territoires dans le Rhin, l’Aar, le Rhône, le Tessin et d’autres rivières.
Mais aujourd'hui, l’espèce ne survivrait pas sans l'homme: à cause de sa sensibilité aux conditions de son habitat, le poisson de l'année 2016 a beaucoup de peine à assurer sa propre reproduction. Les services de la pêche le maintiennent en vie, notamment grâce à la pisciculture.
Une nageoire dorsale
Pour assurer la survie de l'ombre, la FSP demande que la loi sur la protection des eaux adoptée en 2011 soit mise en œuvre de manière énergique, via notamment la renaturation des cours d'eau et le rétablissement de débits résiduels suffisant dans tous les cantons.
"L'ombre a un corps parfaitement élancé et hydro-dynamique, un dos brun olive et des flancs argentés arborant des taches de couleur jaune à orange", explique samedi la FSP. Sa nageoire dorsale est un signe distinctif.
ats/asch