Sur le dossier de l'immigration, Johann Schneider-Ammann mentionne que le Conseil fédéral vise une clause de sauvegarde en accord avec l’Union européenne. C'est pour lui la meilleure option pour réussir à réduire l’immigration et à conserver les accords bilatéraux.
La solution ne devra cependant pas être "trop égoïste" car la Suisse et l'UE ont beaucoup d'intérêts communs, rappelle le président de la Confédération dans un entretien publié par Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung.
Le franc fort, un "véritable problème"
Pour Johann Schneider-Ammann le franc fort "est un véritable problème". Les entreprises sacrifient leurs marges, ce qui réduira leur capacité d’investissement et d’innovation et donc leur compétitivité.
Pour y remédier, le conseiller fédéral PLR veut "réveiller le monde politique" afin qu'il allège les procédures administratives. Il réclame de l'économie qu'elle "s'investisse pour mieux intégrer le potentiel de main-d'oeuvre indigène dans le marché du travail."
>> Voir aussi le portrait de Johann Schneider-Ammann : Mais qui est le président Johann Schneider-Ammann?
ats/grin
Voyages à l'étranger
Le président de la Confédération annonce par ailleurs que la visite en Suisse du président tunisien, prévue en novembre dernier, se déroulera vraisemblablement en février.
Johann Schneider-Ammann ira également plusieurs fois à Bruxelles pour y rencontrer des représentants de l'UE. Il a aussi prévu d'aller au Mexique et en Chine.
Sa porte-parole indique par ailleurs dans la NZZ am Sonntag que le Bernois a prévu de se rendre en Iran fin février pour approfondir les relations bilatérales entre les deux pays.