"Pour garantir une liaison nord-sud fiable et la cohésion de toute la Suisse, nous sommes tributaires du tunnel de réfection", écrit lundi constructionsuisse.
Pour la faîtière, le deuxième tube sera aussi utile à plus long terme, lorsqu'il faudra mener une nouvelle réfection dans 30 ou 40 ans.
Ne pas isoler le Tessin
Le secteur de la construction rejette la solution du comité référendaire prévoyant de vastes stations de transbordement temporaires, qu'elle juge trop compliquée et trop chère. Elle isolerait en outre le Tessin du reste de la Suisse pendant plusieurs années.
La construction d'une deuxième galerie, estimée à 2,8 milliards de francs avec des travaux jusqu'en 2020, est soutenue par le Conseil fédéral et la majorité du Parlement, afin d'assainir le tunnel existant, construit en 1980.
Le PS, les Verts et les Vert'libéraux, ainsi que plus de 50 organisations locales et régionales, avaient lancé un référendum contre le projet. Le peuple se prononcera le 28 février.
ats/jvia