De nombreuses communes ou cantons soutiennent financièrement des chemins de fer de montagne, indique Andreas Keller, porte-parole de Remontées mécaniques suisses (RMS), la faîtière des installations de montagne helvétiques.
Si un tiers des installations survivent grâce aux collectivités, un autre tiers dépend de prêt ou d'autres fonds des pouvoirs publics.
Mécénat
Le tiers restant vit grâce au mécénat. C'est le cas des chemins de fer du Saanenland qui bénéficient de l'apport d'Ernesto Bertarelli citoyen de la commune de Saanen dans le canton de Berne.
Le mécénat demeure risqué car à tout moment un mécène pourrait se retirer avec les complications que cela impliqueraient.
ats/sey
Le manque de neige en plus du franc fort
L'évolution à long terme du nombre de visiteurs n'est guère réjouissante: l'hiver dernier, les stations de ski suisses ont généré près de 20% d'entrées de moins qu'il y a dix ans.
Le nombre de visiteurs n'a quasiment pas cessé de diminuer depuis l'hiver 2008/2009, ressort-il d'une publication de l'association faîtière Remontées mécaniques suisses (RMS).
Andreas Keller, porte-parole des RMS, explique que les stations ont vécu un début de saison compliqué notamment en raison du franc fort additionné au manque de neige.
Il pointe du doigt également la tendance qu'ont les Européens à se détourner des sports d'hiver, bien souvent pour des raisons de coût.