"Avec les installations actuelles, vous faites autant de ski en trois heures qu'en une journée il y a 20 ans", justifie-t-il dans le 24heures et la Tribune de Genève. Et "en Suisse, où l'on peut skier entre 1500 et 3000 mètres d'altitude, nous sommes mieux lotis que l'Autriche ou l'Allemagne".
"Croisée des chemins"
Arthur Clivaz pointe cependant la nécessité pour les stations d'innover en développant "d'autres offres pour leurs hôtes". En revanche, il ne croit pas que les remontées mécaniques puissent compenser la baisse de leurs chiffres d'affaires en exploitant davantage leurs installations l'été. Les ventes à cette saison restent "faibles" et "pour nos sociétés, cela ne remplacera jamais le ski", assure-t-il
Pour le président des RMV, les collectivités soutenant les remontées mécaniques sont aujourd'hui "à la croisée des chemins". Certaines communes chercheront à l'avenir d'autres activités économiques, selon lui.
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ats/gchi