"Je veux travailler (désormais) pour les stratégies et pour assurer que la démocratie directe reste ce qu'elle est", a-t-il affirmé mardi au micro de la RTS.
Le tribun zurichois dit quitter sa fonction de vice-président avec le sentiment d'avoir remis l'UDC sur les rails. "Après la crise, après ma non-réélection (au Conseil fédéral, ndlr), j'étais prêt à être vice-président. J'ai fait huit ans, la situation est normalisée, c'est maintenant un parti, avec une direction. A présent, il faut aussi faire le travail pour les grandes questions."
Loin des questions d'organisation
Ces "grandes questions" - notamment l'opposition à une adhésion à l'Union européenne via le comité UE Nein - seront portées par un Christoph Blocher changé en conseiller politique, loin des "questions d'organisation et des problèmes de tous les jours" de son parti, assure-t-il.
Pietro Bugnon/kkub
La question financière, toujours un tabou
La discrétion reste de mise sur la question du financement de l'UDC et de ses campagnes:
"Je n'ai jamais donné de l'argent à l'UDC, j'ai seulement payé quelques campagnes ou pour les élections. On verra, s'il est nécessaire de payer encore quelque chose, je paierai", affirme Christoph Blocher.