"Nous sommes en train de fixer un nouveau rendez-vous avec Amag. Ils n’entrent pour l'instant pas en matière sur les questions d’indemnisation et nous ne trouvons pas cela satisfaisant", a indiqué mardi Florence Bettschart, responsable Politique et droit de la Fédération romande des consommateurs (FRC).
L'importateur avait annoncé en décembre que la remise aux normes des véhicules Volkswagen ayant des moteurs équipés d'un logiciel permettant de fausser les tests antipollution devait débuter fin janvier en Suisse et en Allemagne.
Problèmes reconnus
Amag a refusé l’accord-cadre global demandé par l'Alliance des organisations de consommateurs (qui regroupe la FRC, l'alémanique SKS et la tessinoise acsi), mais a reconnu l’essentiel des problèmes et pris une série d’engagements pour les consommateurs lésés, selon la FRC.
L'importateur estime qu'un accord n'est pas nécessaire, a expliqué son porte-parole, Livio Piatti. Les mesures techniques qui seront bientôt prises le rendent caduc, a-t-il précisé.
ats/jvia
Des milliers de cas à traiter
La FRC recense quelque 4900 inscrits sur la plate-forme d'informations aux propriétaires de véhicules VW truqués qu'elle a mise en place début octobre. Elle a également reçu 1000 plaintes pénales en copie.
En effet, l'annonce d'une remise aux normes ne signifie pas pour autant que l'affaire est réglée: "nous ne savons pas ce que vont donner les réparations, nous ne pouvons pas être sûrs que le prix de revente sur le marché de l’occasion n’ait pas subi de baisse, et il y a aussi la question du leasing", pointe Florence Bettschart.
La FRC a indiqué avoir interpellé l'Office fédéral des routes, estimant que la Confédération doit davantage s'impliquer dans le dossier.