Une mise en garde contre le risque terroriste se retrouve sur le site des conseils aux voyageurs du Département fédéral des affaires étrangères pour la France, l'Allemagne, l'Autriche, l'Italie et la Grande-Bretagne.
Signe de l'air du temps, cette indication prouve que les attaques peuvent frapper partout, y compris dans des pays jugés stables. Il serait toutefois "démesuré" de déconseiller des voyages vers ces pays juge Berne. Mais cela ne suffit pas à dissuader les Suisses qui, malgré la menace, restent avides de voyages à l'étranger.
Plages égyptiennes et turques délaissées
Sans renoncer à partir, les vacanciers modifient leurs habitudes. Les amoureux des villes privilégient des cités plus petites aux grandes métropoles où le risque d'attentat est jugé plus important.
De même, les côtes égyptiennes - comme la ville d'Hurghada, visée par un attentat la semaine passée - ou celles de la Turquie sont délaissées: "la Turquie était, jusqu'à l'année passée, une destination très demandée, pour les vacances balnéaires, surtout pour les familles. Mais au vu de la situation géopolitique, avec la problématique des réfugiés, les clients hésitent", a expliqué à la RTS Prisca Huguenin-dit-Lenoir d'Hotelplan Suisse.
Hausse des demandes pour l'Espagne et la Grèce
A l'inverse, les plages espagnoles ou grecques enregistrent une hausse fréquentation, tout comme les Etats-Unis ou le Canada qui ont le vent en poupe: "Chypre est vraiment très demandée. On a d'ailleurs augmenté nos offres au niveau des vols et des hôtels pour cette destination. C'est vraiment une destination alternative par rapport à la Turquie", a précisé la voyagiste.
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