Dans de nombreuses communes suisses, notamment en montagne, des réserves de résidences secondaires ont été construites pour anticiper la limitation de leur nombre dans une loi entrée en vigueur au 1er janvier 2016. Mais beaucoup de ces chalets et appartements restent vides.
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Pour Claudio Saputelli, expert immobilier de l'UBS interrogé jeudi sur la radio publique alémanique SRF, le calcul n'était pas le bon. Les prix de ces constructions souvent luxueuses sont trop élevés dans la situation économique actuelle et les acheteurs se font rares, explique-t-il. Les prix doivent baisser dans les prochaines années ou ces chalets et appartements ne trouveront pas preneurs.
À Grindelwald, dans l'Oberland bernois, le président et entrepreneur Christian Anderegg, également interviewé par SRF, se montre plus optimiste. La demande est encore grande même pour des logements de plusieurs millions de francs. "Ils trouveront certainement preneurs dans les deux prochaines années".
ats/jgal