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La Confédération demande au Valais de réduire le chômage hivernal

VS: la Confédération souhaite éliminer le chômage saisonnier
VS: la Confédération souhaite éliminer le chômage saisonnier / 19h30 / 2 min. / le 20 janvier 2016
Le secrétariat d'Etat à l'économie met la pression sur le canton du Valais pour qu'il réduise son chômage hivernal. Son taux élevé est dû à l'interruption des chantiers et à une agriculture ralentie.

Chaque année en hiver, les offices régionaux de placement valaisans vivent un afflux d'inscriptions. A fin décembre 2015, on comptait 2230 nouveaux bénéficiaires, soit un bond de 31,2% sur un mois. Le Valais était ainsi le canton avec le taux de chômage le plus élevé, soit 5,8% (9381 chômeurs).

Principale cause, l'interruption saisonnière du travail dans l’agriculture et la construction. Or la Confédération remet en cause le recours au chômage dans ces conditions.

Le SECO met la pression

"Nous avons des arrêts de tribunaux qui nous disent que l'assurance chômage ne doit pas prendre en charge les mois d’hiver si c’est chaque année la même chose pour l’employeur", a indiqué à la RTS Olivier Schärli, chef du centre de prestations assurance-chômage au SECO. L'Etat ne serait donc pas obligé de payer les indemnités.

Mais pour le directeur de l'association valaisanne des entrepreneurs, Serge Métrailler, les entreprises n'ont tout simplement pas le choix. Le canton affirme vouloir trouver une solution.

Rafaël Poncioni/ctr

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Lancement d'une étude

Les entrepreneurs valaisans ont lancé une étude, tout comme le Secrétariat d'Etat à l’économie avec le canton, pour analyser ce chômage valaisan et les conséquences d'un possible durcissement des règles.

Les résultats de l'étude des entrepreneurs sont attendus en mars, tandis que ceux de l'étude du canton et de la Confédération tombera d'ici la fin de l'année.

Le Valais, le plus mauvais élève en la matière de Suisse

Le Valais est le plus mauvais élève de Suisse en la matière, 40% des employés licenciés avant l’hiver sont réengagés par le même patron au printemps contre 14% pour le reste de la Suisse.