Christophe Darbellay quittera la présidence en avril prochain, après presque dix ans passés à la tête du PDC. Cette semaine, le Grison centriste Martin Candinas a annoncé qu’il ne serait pas candidat. Ne reste pour l’heure plus que le conservateur zougois Gerhard Pfister.
"C’est une candidature étonnante, estime le PDC vaudois Jacques Neirynck, dans une interview accordée à Forum dimanche. Pour l’ancien doyen du Parlement, Gerhard Pfister est un "électron libre". "Sur des sujets très importants, il était le seul allié PDC de l’UDC. C’est quand même difficile d’être président d’un parti quand on ne vote pas selon les consignes du parti."
Mais pour Jacques Neirynck, le vrai problème, c’est le personnage lui-même. "Au point de vue humain, c’est un personnage cassant, hautain et autiste."
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Christophe Darbellay, un "grand président"
Jacques Neirynck tresse en revanche des louanges à Christophe Darbellay. Il estime que son bilan est excellent. "Il a freiné la décadence du PDC et a réussi à le sortir de sa fonction de parti confessionnel pour en faire ce parti du centre dont la pays a tellement besoin. Christophe Darbellay a été un grand président, si je le compare au trois autres précédents que j’ai connus, qui étaient nuls, qui n’avaient pas d’analyse politique."
Julien Magnollay/dk