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Le budget de l'Office fédéral de la culture préservé jusqu'en 2020

Isbelle Chassot devant la presse lundi 25.01.2016 à Berne. [Keystone - Lukas Lehmann]
L'Office fédéral de la culture défend son budget auprès de la Confédération / Le 12h30 / 5 min. / le 25 janvier 2016
L'Office fédéral de la culture parvient à maintenir son budget en hausse malgré le programme d'économies de la Confédération. Sa directrice Isabelle Chassot a salué lundi le soutien politique.

Un programme Jeunesse et Musique à l'exemple de Jeunesse et Sport, un soutien aux maisons d'éditions ou encore une petite augmentation des aides pour la recherche d'art spolié: l'Office fédéral de la culture (OFC) a présenté lundi à Berne les nouveautés qu'il va mettre en œuvre entre 2016 et 2020.

Il annonce surtout la préservation de son budget de soutien à la culture pour les années à venir, avec même une augmentation de presque 3,5% sur cinq ans (2016-2020), par rapport aux années 2012-2015, à 1,12 milliard de francs. L'office va même s'offrir le luxe de mettre en pratique des économies avant 2017, en faisant des coupes linéaires de 3% sur certains crédits dès cette année.

Appui politique mais priorités fixées

"Nous avons ressenti un fort soutien du Conseil fédéral, puis du Parlement, dans le cadre de l'élaboration et de la décision sur le message culture l'année dernière", a expliqué la directrice de l'OFC Isabelle Chassot.

Mais le gouvernement a aussi voulu fixer des priorités, souligne-t-elle. "Il y a de nombreux domaines de soutien de la culture qui ne connaissent aucune augmentation et les moyens supplémentaires sont effectivement réservés à des mesures que le Conseil fédéral a estimées prioritaires et indispensables."

Certains projets abandonnés

Pour la suite, l'OFC n'échappera pas au programme de stabilisation de la Confédération et devra renoncer à plus d'un million et demi par an. Mais il précise que ce sont des éléments prévus mais pas encore mis en place auxquels il va falloir renoncer: le soutien aux revues littéraires ou l'aide à certains domaines cinématographiques, notamment. Rien ne sera donc enlevé à la population ou au monde culturel.

Muriel Ballaman/oang

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