Plus de 40 pays dans le monde totalisant près de 1,5 milliard de personnes sont aujourd’hui considérés comme instables, ou sont en proie à des violences et à des conflits.
Qui dit pays fragiles, dit pauvreté, inégalités, chômage des jeunes, radicalisation. C'est donc dans ces régions que la coopération suisse veut concentrer ses efforts, notamment pour éviter une escalade de la violence, comme l'explique Jean-François Cuénod, chef suppléant de la coopération régionale à la DDC, dans le 12h30.
Réduction de dépense
Mettre en place des projets dans ces pays n'est toutefois pas sans risques, notamment pour le personnel sur le place, relève encore Jean-François Cuénod.
La Suisse ne permet pas de résoudre des conflits, mais elle y contribue, précise encore la DDC.
Pour Manuel Sager, directeur de la DDC, interrogé dans Forum, il existe un lien entre pauvreté et inégalité et radicalisation:
Pietro Bugnon/lan
Réduction de dépense
La coopération est un des domaines les plus touchés par les réductions de dépense prévues entre 2017 et 2019 voulues par le Conseil fédéral.
Conséquence: l'aide au développement suisse n'atteindra vraisemblablement pas les 0,5% du revenu national brut, alors que le standard international fixé par l'ONU est de 0,7%.