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Les efforts fournis pour assurer la relève médicale ne sont pas suffisants

Le Conseil fédéral alloue 100 millions sur 4 ans pour la formation des médecins
Le Conseil fédéral alloue 100 millions sur 4 ans pour la formation des médecins / 19h30 / 1 min. / le 3 février 2016
La Suisse n'a pas résolu son problème de relève médicale, même si davantage d'infirmières ont été formées. Quelque 100 millions supplémentaires devraient être investis pour augmenter le nombre de médecins.

Le gouvernement a confirmé mercredi sa volonté de soutenir les universités afin qu'elles forment davantage de médecins. L'enveloppe de 100 millions devra financer durant les années 2017 à 2020 un programme spécial conçu avec la Conférence suisse des hautes écoles.

Ces dernières années, la Suisse a formé moins de médecins qu'elle n'en avait besoin. Le déficit a été comblé par un recours accru à des étrangers: plus de 30% des praticiens sont titulaires d'un diplôme étranger.

1300 masters annuels

La nécessité de préparer la relève s'est renforcée avec l'acceptation de l'initiative de l'UDC contre l'immigration de masse. Les universités ont accru leurs capacités de formation, mais il faut de nouveaux efforts pour atteindre l'objectif de 1300 masters annuels recommandé par le Conseil fédéral.

Les 100 millions, qui devraient être soumis au Parlement en mars devraient permettre d'atteindre le but fixé à l'horizon 2025.

ats/fme

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84% des besoins en personnel de soins

Le Conseil fédéral a également approuvé le rapport final relatif au masterplan pour augmenter le nombre de personnes formées aux professions des soins en Suisse. Selon ce texte, le nombre de diplômes d’assistant en soins et santé communautaire a plus que doublé entre 2007 et 2015, passant de 1500 à 3700.

On est ainsi assez proche (84%) du besoin de relève estimé à un peu moins de 4500. En ce qui concerne la nouvelle formation d’aide en soins et accompagnement, plus de 880 contrats d’apprentissage ont été conclus en 2014.

Du côté des soins infirmiers, on constate aussi une hausse des diplômés de degré tertiaire depuis 2012, permettant de couvrir plus de la moitié des besoins estimés à un peu plus de 4500.