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En Suisse, il reste plus facile d'être en bonne santé quand on est riche

De la nourriture saine pour un corps sain. [Fotolia - bit24]
La nourriture de qualité n'est pas accessible à tous, alors qu'elle participe souvent à une bonne santé. - [Fotolia - bit24]
S'ils notent un recul des consommations à risque, l'Observatoire suisse de la santé (Obsan) et l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) relèvent des inégalités socioéconomiques dans l'approche de la santé.

Le bilan est "globalement positif", relèvent les auteurs de l'étude sur l’évolution des comportements de santé au sein de la population suisse au cours des 15 dernières années: la consommation à risque de tabac et d’alcool a reculé; de plus, le pourcentage des personnes ayant une activité physique a augmenté, même si "très légèrement".

Par ailleurs, l’attention portée par les habitants du pays à l’alimentation est restée stable, mais à un niveau élevé, constatent aussi les chercheurs.

Alémaniques plus "sains"

L'étude fait toutefois apparaître nettement que c'est dans les couches les plus aisées et les plus instruites de la population que l’on a observé - entre 1997 et 2012 - des améliorations des comportements ayant une incidence sur la santé.

Outre le poids des inégalités socioéconomiques sur la qualité de la santé, l'étude montre aussi en substance que Romands - de 30 ans et plus -fumeraient plutôt davantage et auraient plutôt moins d’activité physique que les Alémaniques.

gax

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