"Je sais que la Suisse a rejoint l'Union européenne assez tardivement mais elle occupe une place importante", a affirmé Béji Caïd Essebsi lors d'un discours dans la salle des pas perdus du Palais fédéral.
Une visite de deux jours
Initialement agendée en novembre 2015, cette visite avait été annulée après un attentat contre la garde présidentielle. Saluant le premier voyage d’Etat d’un président tunisien en Suisse, le président de la Confédération Johann Schneider-Ammann a congratulé son pays pour avoir "traversé les nombreux écueils du Printemps arabe avec beaucoup de maturité et de sagesse".
Mentionnant l'aide déjà apportée par la Suisse, par exemple pour la rédaction de la Constitution tunisienne, Béji Caïd Essebsi a lui reconnu la nécessité de la poursuite du soutien, alors que "le choix démocratique doit encore être ancré dans la réalité".
La transition démocratique et les relations économiques bilatérales sont au centre des discussions de cette visite officielle de deux jours. La question des avoirs de l'ancien président Ben Ali et de son entourage gelés en Suisse doit également être abordée.
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kg