La visite de trois jours du président de la Confédération - entre le 26 et le 28 février - se veut diplomatique et économique, mais aussi académique, puisque Lino Guzzella et Karl Aberer seront du voyage. La signature d'un accord pour intensifier une collaboration déjà existante avec de hautes écoles iraniennes est prévue.
L'EPFL accueille actuellement 173 étudiants iraniens et ses cours en ligne sont suivis par plus de 2300 étudiants en Iran. Et la levée des sanctions internationales va encore faciliter ces échanges.
Tradition d'échanges entre étudiants
Interrogé vendredi dans Le Journal du matin de la RTS, Lino Guzzella souligne que l'Iran est un pays avec un très bon système d'éducation et universitaire. "Et nous avons déjà une tradition d'échanges entre étudiants", rappelle-t-il. "On a par exemple 67 doctorants iraniens à l'EPFZ et c'est très intéressant pour nous d'intensifier les contacts si on a une possibilité de coopération, et de voir s'il y a de nouveau domaines dans lesquels on pourrait collaborer avec un pays qui a un futur très intéressant."
>>> Ecoutez l'interview du président de l'EPFZ Lino Guzzella:
Conséquence du baby-boom qui a suivi la révolution, les jeunes sont très nombreux en Iran et ils ont aussi un haut niveau de formation. Les EPF l'ont bien compris. Ce voyage aux côtés du président de la Confédération sera l'occasion pour elles de se rapprocher encore un peu plus de Téhéran.
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Pietro Bugnon/oang