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"Johann Schneider-en-panne", le tacle de Christian Levrat au président

Christian Levrat (PS-FR) estime que le président de la Confédération Johann Scnheider-Ammann fait preuve d'immobilisme.
Christian Levrat (PS-FR) estime que le président de la Confédération Johann Scnheider-Ammann fait preuve d'immobilisme.
Le président de la Confédération Johann Schneider-Ammann assiste au démantèlement de l'industrie suisse en restant les bras croisés, critique le chef de file socialiste Christian Levrat dans le Blick lundi.

Johann Schneider-Ammann souffre d'un blocage psychologique, déclare le socialiste lundi dans une interview au quotidien alémanique Blick. Il ne fait absolument rien face aux défis économiques que connaît la Suisse.

Le ministre de l'Economie est le chantre du "laisser-faire". Son "refus d'agir" est purement idéologique et aura des conséquences catastrophiques, prédit Christian Levrat.

Un débat urgent demandé

Entre l'interventionnisme de l'Etat "à la française" en matière économique et le "laisser-faire", il y a pourtant une voie médiane, estime le président du PS.

Son parti va demander un débat urgent aux Chambres sur le démantèlement des postes de travail et la désindustrialisation lors de la session de printemps.

Il trouve aussi problématique que la Confédération n'ait pas voix au chapitre lors de la vente d'entreprises à des étrangers. Il y aurait peut-être besoin d'une procédure d'autorisation lors d'acquisitions et investissements dans des secteurs industriels importants (lire encadré).

ats/sbad

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Le cas Syngenta dans le viseur

Christian Levrat cite la reprise du groupe agrochimique bâlois Syngenta par une entreprise chinoise "communiste" comme problématique. Johann Schneider-Ammann a laissé passer cela, souligne-t-il.

"Les Etats-Unis, qui ont une commission pour ce genre de cas, sont en train d'examiner cet achat de près. N'est-ce-pas curieux?", interroge le président du PS qui tire un parallèle avec la crise financière de 2008.

A cette époque, le Conseil fédéral a réagi de façon déterminée et a mis sur pied une stratégie de la place financière, ce qui a payé."Nous avons besoin d'une stratégie de l'industrie, afin de soutenir les entreprises qui souffrent de la conjoncture défaillante et du franc fort.

No comment

Contacté par l'ats, le Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche ne veut pas commenter les déclarations de Christian Levrat, selon son porte-parole Noé Blancpain.