Le but de ce modèle est notamment de pallier la pénurie de médecins de premier recours. A Winterthour (ZH), un projet pilote se met en place au sein d'un réseau de médecins de famille. Dans ces consultations, les soignants ne posent néanmoins pas de diagnostic.
Maladies chroniques
"Ces experts en soins travaillent le plus souvent avec des patients souffrant de maladies chroniques ou qui sont malades sur une longue période", explique Romy Mahrer, responsable de formation à la Haute école des sciences appliquées de Zurich. "Pour ce type de patients, ce personnel est tout à fait bien qualifié."
Avec ce nouveau modèle se pose la question de la tarification. Il n'existe en effet pas encore de facturation propre aux gestes médicaux assurés par le personnel soignant.
L'enjeu de la responsabilité
Se pose également la question de la responsabilité: "Cet enjeu de l'interprofessionnalité ne doit pas nous empêcher d'aller de l'avant et de trouver de nouvelles options, notamment pour les patients chroniques qui ont besoin de soins complémentaires", estime Jacques Cornuz, directeur de la Polyclinique médicale universitaire de Lausanne.
Rouven Gueissaz/kkub