Ce voyage est destiné à approfondir les relations avec la République islamique et donner une impulsion aux échanges économiques entre les deux pays. Il s'agit de la première visite d'État depuis la Révolution iranienne en 1979.
Le Bernois a été accueilli à sa descente de l'avion par le ministre iranien de l'Industrie et des mines, Mohammad Reza Nematzadeh. Il doit rencontrer samedi le président iranien Hassan Rohani, ainsi que de nombreux ministres et dignitaires. Dimanche matin, le conseiller fédéral prononcera un discours consacré à la politique économique à l'Université de Téhéran.
Imposante délégation
En raison des liens étroits entre politique et économie en Iran, cette visite d'État a un important rôle facilitateur pour les entreprises suisses. Le président de la Confédération est accompagné d'une délégation économique et scientifique d'une quarantaine de personnes, qui en profitera pour prendre des contacts avec les autorités locales et les acteurs de différentes branches.
Le marché iranien - verrouillé pendant des années - offre avec ses 80 millions d'habitants des opportunités dans pratiquement tous les secteurs.
ats/grin
Coopération espérée dans divers domaines
Les liens économiques entre la Suisse et l'Iran ont fortement souffert par le passé des sanctions de l'Occident contre la République islamique. Auparavant, les affaires étaient toutefois fructueuses entre les deux pays.
Les discussions porteront également sur les droits de l'homme, l'Etat de droit et la sécurité régionale. Un dialogue sur la migration est déjà en cours.
La possibilité d'une coopération plus étroite en matière de formation, de recherche et d'innovation sera aussi évoquée, selon un communiqué du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR).