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Les Suisses se sentent de plus en plus en sécurité, constate un sondage

Selon l'étude annuelle de l'Académie militaire de l'EPFZ les suisses se sentent en sécurité dans leur pays. [MARTIAL TREZZINI]
Le sentiment de sécurité s'est renforcé chez les Suisses en 2015 / Le 12h30 / 1 min. / le 29 février 2016
Plus de huit personnes sur dix se sentent en sécurité en Suisse. C'est ce qui ressort du sondage suisse sur la sécurité 2015, présenté lundi à Berne.

Commandé par la conférence des commandants des polices cantonales, ce document constate que le sentiment subjectif de sécurité se renforce, et que le nombre des infractions est en baisse.

Inversion de la tendance, le taux de criminalité est en baisse, alors qu'il était en hausse constante depuis 1980 et jusqu'en 2011, date du sondage précédent. Moins de vols, moins d'agressions et de menaces, moins de cambriolages, moins d'atteintes à l'intégrité sexuelle, seul le brigandage et les vols à l'arraché ont légèrement augmenté ces quatre dernières années.

>> Lire : La criminalité en nette baisse dans tous les cantons romands

Comme ailleurs en Europe

Les raisons de cet apaisement sont inconnues, mais il s'observe partout en Europe et atteint la Suisse après les autres. La Suisse se situe par ailleurs toujours dans la moyenne supérieure en comparaison de ses voisins européens.

Ces résultat positifs confirment ceux des différentes statistiques policières de la criminalité. Dans ce cas-ci toutefois, c'est bien la population qui a été sondée, pour constater que le sentiment d'insécurité avait baissé.

Parallèlement, l'image de la police et la confiance qui lui est accordée sont excellentes, et en constante amélioration.

Deux membres de la police cantonale neuchâteloise sur les lieux d'un accident. [SANDRO CAMPARDO]SANDRO CAMPARDO
Les Suisses font confiance à la police, selon un sondage / Le Journal du matin / 1 min. / le 1 mars 2016

Alain Arnaud/kkub

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Différences régionales

A signaler que le sondage se penche sur la Suisse dans sa globalité, sans analyser les différences régionales, qui sont très importantes. Il en ressort que le sentiment de sécurité est plus élevé à la campagne qu'en ville.

Ces particularités liées aux différentes régions seront maintenant analysées par les polices cantonales, qui en tireront les conséquences.