Après un déplacement en cortège du Wankdorf à la chancellerie fédérale, une délégation de chauffeurs de taxi a remis une lettre ouverte au Conseil fédéral et aux Chambres fédérales. L'objectif est de pousser les autorités à prononcer une interdiction des activités de la société Uber en Suisse.
Après celui de Genève, les protestataires demandent que d'autres cantons ainsi que la Confédération interdisent la présence de ce concurrent dans les rues des grandes villes.
Le départ des taxis genevois pour Berne posté sur Twitter:
Un employeur "au noir"
Les taxis assimilent Uber à un employeur au noir. Ils estiment aussi que les prix pratiqués s'apparentent à des tarifs de dumping. A Zurich, Uber priverait les taxis de 30% de leur chiffre d'affaires, a récemment déclaré l'Union suisse des taxis.
La société californienne vient de lancer une offensive en abaissant ses tarifs de 20% à Genève et de 15% à Lausanne (lire: Uber lance une nouvelle offensive en Suisse romande).
ats/hend