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Les prix des transports devraient augmenter de 3% en Suisse en 2017

Les prix des abonnements demi-tarifs et des cartes 9 heures ne vont pas changer, ce qui permet de contenir la hausse générale. [Alessandro Della Bella]
La hausse des tarifs s'explique par la hausse du prix du sillon, selon l'UTP. - [Alessandro Della Bella]
Les prix des billets des transports publics vont augmenter de 3% en moyenne l'an prochain, a annoncé mercredi l'Union des transports publics (UTP). Monsieur Prix doit encore donner son accord.

Cette augmentation de 3% correspond à l'accord conclu en août 2014 avec le surveillant des prix Stefan Meierhans, affirme l'UTP dans un communiqué. Les tarifs définitifs, qui doivent entrer en vigueur avec le nouvel horaire le 11 décembre, seront publiés à l'issue des négociations.

Cette augmentation est due à une hausse du prix du sillon, selon l'UTP. Le Conseil fédéral a décidé en 2015 de relever de 100 millions de francs par an la contribution des utilisateurs de l'infrastructure au financement de celle-ci.

Cette décision est justifiée par "le développement constant - qualitativement et quantitativement - de l'offre et de son entretien", souligne l'UTP. La branche estime toutefois que les transports publics doivent rester abordables pour tout un chacun et que les hausses des tarifs doivent être aussi modérées que possible.

ats/dk

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L'ATE veut la fin de la spirale des prix

Sans s'opposer à cette hausse annoncée du prix des transports publics, l'Association transport et environnement (ATE) appelle toutefois à "mettre fin à la spirale des prix dans ce domaine".

L'ATE demande ainsi à la branche des transports publics de ne plus augmenter ses tarifs ces prochaines années. Pour ce faire, elle attend de la Confédération et des cantons une hausse des contributions aux transports voyageurs régionaux.

Une hausse difficile pour les consommateurs

Du point de vue des consommateurs, cette hausse de 3% constitue une mesure difficile à supporter, considère le Forum des consommateurs alémaniques (KF).

Celui-ci souhaite une augmentation adaptée au renchérissement du coût de la vie. Le pouvoir d'achat du consommateur ne s'en trouverait pas diminué, précise KF.