La Genevoise Céline Amaudruz désignée à la tête romande de l'UDC

On peut désormais acter la disparition des radars du Vaudois Claude-Alain Voiblet, originaire du Jura bernois. Sa non-élection au Conseil national en octobre a certainement pesé dans la balance pour celui qui ne joue désormais plus qu'un rôle au niveau cantonal.

La Genevoise Céline Amaudruz va le remplacer à la vice-présidence, épaulée par le conseiller d'Etat valaisan Oskar Freysinger qui reste en poste.

Conséquence: deux Romands figurent parmi les huit membres du bureau. La question est désormais de savoir si cela suffit à doper la visibilité du parti en Suisse romande, un objectif central du parti depuis les dernières élections.

Christoph Blocher toujours présent

On constate par ailleurs que le cordon n'a pas été coupé avec le leader historique de l'UDC. Stratège en chef, Christoph Blocher figurera toujours formellement dans l'organigramme.

Ceux qui souhaitaient le voir partir doivent déchanter: c'est toujours d'Herrliberg que la stratégie du parti sera dictée, comme il y a quelques jours lorsqu'il s'est agi d'annoncer une diminution du nombre d'initiatives populaires lancées par l'UDC.

Deux poids lourds économiques au comité

L'UDC soigne également ses donateurs: en plus de Christoph Blocher, le géant de la vente automobile Walter Frey et le banquier Thomas Matter hériteront de la communication et des finances.

A noter que centre de gravité de l'UDC reste à Zurich: avec trois membres sur huit, c'est le canton le plus représenté au bureau de la direction.

Thibaut Schaller/oang