Pour l'heure, seul le conseiller national valaisan Philippe Nantermod a déclaré son intérêt pour la vice-présidence romande du Parti libéral-radical. Les candidats doivent s'annoncer d'ici au 16 mars.
Mais le Parti libéral-radical planche sur une révision de ses statuts afin de lever le couperet qui tombe après 8 ans pour ceux qui occupent cette fonction, ce qui permettrait à la Vaudoise Isabelle Moret de prolonger son mandat.
Si la conseillère nationale décide de rempiler en tant que vice-présidente, il n'y aura probablement pas de nouvelles candidatures. En revanche, si elle renonce, d'autres prétendants pourraient sortir du bois. Parmi les noms qui circulent figurent ceux du président de la section vaudoise Frédéric Borloz et des conseillers nationaux vaudois Fathi Derder et Olivier Feller.
Beaucoup voudraient la voir deux ans de plus dans ce rôle
Isabelle Moret n'a pour l'heure pas pris de décision. On sait qu'elle apprécie beaucoup ce rôle et qu'elle est appréciée par ses pairs. Mais elle a depuis pris d'autres engagements, notamment la présidence de la Fédération des industries alimentaires suisses (Fial) étant donné que sa vice-présidence arrivait à son terme.
Si d'une manière générale beaucoup espèrent qu'elle remplira pour au moins deux ans, la Vaudoise devra toutefois abattre ses cartes avant même d'être sûre de la décision des délégués du PLR. Ces derniers se prononceront le 16 avril sur le changement des statuts, soit le jour même de l'élection de la présidence.
Equipe expérimentée autour de la présidente
"On ne change pas les statuts pour contrer une personne, on a d'autres moyens de régler les choses", a confié un élu PLR à la RTS à propos du déroulé des événements qui peut faire penser à une opération pour éviter que Philippe Nantermod ne devienne vice-président.
Le parti semble en revanche vouloir assurer au mieux le changement de président. Et surtout éviter de flanquer une présidente peu expérimentée, Petra Gössi, d'une équipe novice.
A relever que la limite actuelle du mandat de vice-président ne concerne pas seulement Isabelle Moret, puisque celui du Schwytzois Vincenzo Pedrazzini arrive également à échéance l'an prochain.
Chrystel Domenjoz/jzim