Le Neuchâtelois rappelle dans un entretien publié samedi par les quotidiens 24 Heures et Tribune de Genève qu'un étudiant doit s’acquitter de 633 francs par semestre, et que ces taxes d'études devraient augmenter pour atteindre un peu moins de 1000 francs, pour compenser l’inflation.
Martin Vetterli admet que cette hausse comporte un risque. Dans certaines universités américaines, dit-il, ces taxes ont été doublées, et les pouvoirs publics en ont pris prétexte pour baisser leur soutien.
Une solution plus globale
Pour le futur patron de l'EPFL, "le vrai problème, c’est quand une famille dit à son enfant qu’il doit entamer un apprentissage parce qu’elle n’a pas les moyens de l’inscrire au gymnase. Il faut trouver une solution plus globale en Suisse, notamment en matière de bourses d’études."
Martin Vetterli se déclare "pour la méritocratie, pour que les études soient accessibles sur la base du talent, pas en fonction de la classe sociale des parents."
ats/los