La conseillère nationale vaudoise laisse ainsi le champ libre aux nouvelles candidatures pour reprendre son poste, à une semaine de l'échéance du délai pour les prétendants, le 16 mars prochain.
Ayant participé à l'élaboration des statuts du parti issu de la fusion des radicaux et des libéraux, Isabelle Moret ne souhaite pas profiter d'une révision de ces mêmes statuts, ni annoncer une candidature aussi près de l'élection du 16 avril. Le parti continue toutefois de plancher sur la possibilité de prolonger les mandats à sa tête, étant donné qu'un autre vice-président sera frappé par la limite l'an prochain, le Schwyzois Vincenzo Pedrazzini.
Sachant depuis un an qu'elle arrivait en fin de mandat, la Vaudoise a également pris d'autres engagements, notamment la présidence de la Fial, la fédération des industries alimentaires suisses.
Le jeu s'est ouvert
Jusqu'ici, la plupart des candidats potentiels attendaient sa décision avant d'annoncer leurs intentions. Beaucoup espéraient même qu'elle rempile pour deux ans afin d'assurer la transition et encadrer la nouvelle équipe dirigeante, notamment la future présidente Petra Gössi.
Avec son retrait, le jeu s'est ouvert. A ce stade, seul le conseiller national valaisan Philippe Nantermod s'est déclaré candidat à la vice-présidence romande du parti libéral-radical. Parmi les autres noms qui circulent figurent notamment ceux du président de la section vaudoise Frédéric Borloz et du conseiller national vaudois Fathi Derder.
Même si la fonction l'intéresse dans l'absolu, le conseiller national vaudois Olivier Feller a pour sa part décidé de passer un tour et de soutenir la candidature de Philippe Nantermod.
Chrystel Domenjoz/jzim