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Une taxe sur les transactions proposée pour financer le revenu universel

Les maliciels cherchent à se procurer des données d'ouverture de session d' "e-banking".
Certains initiants du revenu universel proposent de le financer au moyen du principe "qui déplace le plus d'argent paie le plus".
Les initiants du revenu de base inconditionnel, en votation le 5 juin, proposent d'instaurer une taxe sur les transactions électroniques au lieu d'augmenter drastiquement la TVA.

L'initiative populaire sur le revenu de base inconditionnel prévoit un versement de 2500 francs par mois à chaque adulte et 625 aux enfants. Opposé au texte, le Conseil fédéral estime que son acceptation coûterait 208 milliards de francs par an.

Pour palier ce manque, l'ancien vice-chancelier de la Confédération, Oswald Sigg, propose "un nouveau micro-impôt, indolore pour tout le monde (...) qui s'appliquerait sur l'ensemble du trafic des paiements".

"Celui qui transfert l'argent paie"

Le trafic des paiements, qui représente 300 fois le produit intérieur brut de la Suisse, ne pourrait être taxé, par exemple, qu'à hauteur de 0,05%, poursuit Oswald Sigg. "Le revenu universel serait ainsi financé selon le principe: qui déplace le plus d'argent paie le plus", explique-t-il dans un entretien diffusé dimanche dans Schweiz am Sonntag.

Plus de 90% de ces transactions concernent la finance, comme la spéculation à haute fréquence, note l'ex-vice-chancelier.

ats/hend

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"Augmenter la TVA ne fonctionnera pas"

La variante tablant sur une augmentation massive de la TVA ne fonctionne pas, "car elle représenterait une hausse drastique de l'antisociale TVA", affirme Oswald Sigg.

Le Conseil fédéral estime en effet que sur les 208 milliards que coûteraient le revenu universel, 55 milliards pourraient être repris des services sociaux existants, 128 milliards proviendraient de nouveaux impôts et 25 milliards d'une hausse de la TVA.