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L'initiative pour les vaches à cornes déposée à la Chancellerie fédérale

Dépôt de l'initiative pour les vaches à cornes
Dépôt de l'initiative pour les vaches à cornes / L'actu en vidéo / 24 sec. / le 23 mars 2016
Les paysans qui gardent les cornes de leurs vaches pourraient être soutenus financièrement. Le texte, muni selon les initiants de 120'000 signatures, a été déposé mercredi à la Chancellerie fédérale.

Tintements de cloches et airs de yodel ont accompagné la remise des paraphes. Jusqu'au discours d'Armin Capaul - paysan grison installé à Perrefitte dans le canton de Berne, et initiant du texte - qui a annoncé en grande pompe la récolte de "151'788 signatures au total, dont 120'859 certifiées".

>> Son portrait dans le 19h30 :

Le paysan Armin Capaul réussit son pari des signatures concernant les vaches à corne
Le paysan Armin Capaul réussit son pari des signatures concernant les vaches à corne / 19h30 / 2 min. / le 23 mars 2016

Le délai pour le dépôt des paraphes, qui doivent encore être validés par la Chancellerie, arrivait à terme ce jour même.

Les paysans s'inquiètent

L'Union suisse des paysans (USP), même si elle n'a pas encore pris position, se montre elle déjà sceptique. L'initiative "inquiète la profession", notamment en regard de son impact financier, a dit son directeur Jacques Bourgeois (PLR/FR) dans une interview à 24 Heures publiée mercredi.

En Suisse, neuf vaches (laitières et allaitantes comptées ensemble) sur dix n'ont plus de cornes. Le risque de blessure entre animaux ou envers les humains est la principale raison qui incite une majorité d'agriculteurs à les écorner, a rappelé Jacques Bourgeois.

ats/tmun

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Un texte "pour la dignité des animaux de rente agricoles"

L'initiative "pour la dignité des animaux de rente agricoles" demande que la Confédération veille en particulier à ce que les détenteurs de vaches, de taureaux reproducteurs, de chèvres et de boucs reproducteurs soient soutenus financièrement tant que les animaux adultes portent leurs cornes.

Armin Capaul s'était déjà fait connaître en lançant une pétition sur ce même thème. Il avait reçu le soutien de plusieurs organisations, comme la Protection suisse des animaux, l'Association pour la défense des petits et moyens paysans, Bio Suisse ou ProSpecieRara.