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La moitié des habitants de Chêne-Bougeries ou Pully sont des diplômés

Comment expliquer le climat hostile contre les sciences sociales? [Keystone - Martin Rütschi]
Des communes considérées comme riches tels que Chêne-Bougeries ou Pully ont un nombre plus élevés d'habitants possédant un diplôme universitaire. - [Keystone - Martin Rütschi]
Chêne-Bougeries, à Genève, et Zollikon, dans le canton de Zurich, sont les communes où le niveau de formation est le plus élevé. Les villes où ce taux est le plus faible se situent toutes en Suisse romande.

A Chêne-Bougeries, 51% des habitants de plus de 25 ans ont achevé des études universitaires ou dans une Haute école spécialisée (HES). A Zollikon, cette proportion monte à 53%.

Les communes de Pully (VD) et Küsnacht (ZH) figurent aux 3e et 4e rangs avec environ 50% de diplômés, selon les données 2010-2014 publiées jeudi par l'Office fédéral de la statistique et tirées du recensement de la population.

Parmi les dix plus grandes villes de Suisse, la proportion de diplômés est la plus élevée à Zurich (46%) et Genève (44%), devant Berne (43%) et Lausanne (40%).

Un tiers de diplômés en ville en moyenne

En moyenne, dans les 162 villes prises en compte, un tiers de tous les citadins possèdent un diplôme de formation tertiaire. A Bienne, ce taux est d'environ un quart.

A l'opposé, deux communes vaudoises affichent les taux les plus élevés d'habitants ne disposant pas d'une formation post obligatoire: Renens (44%) et Payerne (43%). Suivent une dizaine de villes romandes.

ats/sbad

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