Les CFF à eux seuls ont installé 14'600 caméras dans les trains et les gares. Et "quelques centaines" vont être ajoutées dans les convois Intercity, qui n'étaient pas filmés jusqu'ici, a expliqué un porte-parole.
Les autorités de Bâle-Ville, championnes de la vidéosurveillance, exploitent 800 caméras, alors que 1200 autres sont recensées dans les bus et les trams. Genève et Zurich font aussi l'objet d'une importante surveillance.
Pas une "solution miracle"
Il ne faut pas croire que la vidéosurveillance soit "la solution miracle", estime le préposé fédéral à la protection des données, Jean-Philippe Walter,interrogé par les hebdomadaires. Il rappelle que les caméras font baisser le nombre de crimes, mais seulement dans des lieux fermés, à l'instar des bus, et pour des délits non-spontanés comme les vols ou les cambriolages.
"En outre, on court le risque que les images soient utilisées à mauvais escient ou que les données tombent aux mains de gens n'ayant pas le droit d'y accéder", ajoute-t-il.
jvia