La révision portée par la ministre de la justice Simonetta Sommaruga doit accélérer les procédures en réunissant les mêmes acteurs au même endroit et garantir un traitement équitable grâce à un avocat gratuit pour les requérants.
Des mesures que l'UDC qualifie de "vices cachés" et qui vont transformer la Suisse en Eldorado pour tous les migrants qui arrivent en Europe, ont répété les mentors du parti lundi.
Pas de campagne nationale d'affichage
Le parti a toutefois décidé de ne pas faire de campagne nationale d'affichage, ni d'envoyer son journal à tous les citoyens suisses. Car l'objectif est moindre, a reconnu le conseiller national bernois Adrian Amstutz: "Ce n'est pas une initiative qui est en jeu, mais un référendum".
"L'UDC a des moyens limités", a-t-il ajouté. Le parti compte promouvoir ses arguments via des supports non payants: distribution de flyers, encarts dans les journaux. "Nous comptons aussi sur les médias pour relayer notre point de vue", a lancé le président du parti Toni Brunner.
ats/sbad
"Culture hospitalière" critiquée
Pour l'UDC, le Conseil fédéral fait exactement le contraire que ce qu'il devrait faire, en créant une "culture hospitalière, en fournissant des avocats gratuits, en ouvrant des centres d'accueil", a critiqué le patron zurichois de la Weltwoche et conseiller national Roger Köppel.
L'UDC soutient au contraire les "vrais réfugiés" et leur droit à "une protection temporaire, de préférence sur place dans des camps de l'ONU", explique Roger Köppel, critiquant par ailleurs l'augmentation du nombre de réfugiés bénéficiant du statut d'admission provisoire.