La révision de la loi, adoptée en mars par le Parlement, introduit deux nouveautés: une durée de conservation des données secondaires plus longue, à six mois. Et la possibilité pour la police d'utiliser des logiciels espions sur des ordinateurs des citoyens.
Atteinte aux droits
"La révision est trompeuse et disproportionnée. Tous les ordinateurs et smartphones privés pourront être surveillés par les chevaux de Troie de l'Etat", a dénoncé mardi le comité référendaire, parlant d'atteinte aux droits fondamentaux.
Le comité est composé d'une alliance très large et hétéroclite, passant des jeunes socialistes, aux jeunes UDC, aux Verts et même à la faîtières des entreprises du secteur informatique. Tous ont évoqué Edward Snowden, l'ancien agent de la NSA devenu lanceur d'alerte et érigé en symbole du combat contre la loi sur la surveillance des télécommunications.
Le comité référendaire a jusqu'au 7 juillet pour récolter les 50'000 signatures nécessaires.
Stéphane Deleury/lan