Modifié

Les autorités se préparent à une situation d'urgence en matière d'asile

La procédure d'asile devrait être raccourcie et passer à 100 jours pour deux tiers des requérants. [Keystone - Karl Mathis]
La Confédération garde la compétence d'enregistrer les nouveaux arrivants. - [Keystone - Karl Mathis]
La Confédération, les cantons et les communes ont mis au point mercredi le plan d'urgence pour le domaine de l'asile et en ont fixé les valeurs de référence. Le Conseil fédéral se penchera prochainement sur la question.

L'évolution de la situation sur le front de l'asile étant impossible à prédire avec certitude, le plan d'urgence se fonde sur trois scénarios, a indiqué jeudi le Département fédéral de justice et police (DFJP).

Le premier fait l'hypothèse de 10'000 demandes d'asile enregistrées en l'espace de 30 jours. Dans le deuxième scénario, on part du principe que 10'000 demandes par mois pendant trois mois sont déposées. Le dernier prévoit 30'000 entrées irrégulières sur le territoire suisse en l'espace de quelques jours.

>> Les explications de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga :

Situation d'urgence en matière d'asile: réaction de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga
Situation d'urgence en matière d'asile: réaction de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga / 19h30 / 1 min. / le 14 avril 2016

Compétence à la Confédération

L'objectif est de parvenir à enregistrer et à contrôler tous les requérants d'asile avant de les attribuer aux cantons, même en cas d’augmentation forte et rapide du nombre de demandes.

Le plan d’urgence prévoit que la Confédération garde la compétence d'enregistrer les nouveaux arrivants, de leur fournir un premier hébergement et de mener les procédures d’asile.

>> Le point avec Linda Bourget, à Berne :

Situation d'urgence en matière d'asile: le point avec Linda Bourget
Situation d'urgence en matière d'asile: le point avec Linda Bourget / 19h30 / 1 min. / le 14 avril 2016

ats/hend

Publié Modifié

Augmentation des places d'accueil

Le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) augmentera ses capacités d'hébergement d'environ 4600 places aujourd'hui à 6000, voire jusqu’à 9000 places dans le scénario 3. Les installations militaires ou des objets civils seront mis à contribution.