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Lancement de la campagne en faveur de l'initiative "Pro service public"

Les affiches des partisans de l'initiative "Pro service public" exposées à Berne. [Peter Klaunzer]
Les affiches des partisans de l'initiative "Pro service public" exposées à Berne. - [Peter Klaunzer]
La campagne en faveur de l'initiative "Pro service public", soumise au vote le 5 juin, a été lancée vendredi devant les médias à Berne.

Pour les magazines de défense des consommateurs à l'origine du texte, le service public tombe dans une logique de marché.

Constatant une hausse marquée des plaintes concernant les entreprises du service public - comme La Poste, Swisscom et les CFF, les initiants y voient le signe d’un basculement vers la logique de l'entreprise privée, qui place la rentabilité avant la qualité du service. Le comité d'initiative propose dès lors de compléter l’article de la Constitution consacré à l’accomplissement des tâches étatiques.

Interdiction de "viser le profit"

Il s'agit d'interdire à la Confédération de "viser le profit" dans les prestations de base et de procéder à des subventionnements croisés. Les entreprises accomplissant des tâches légales pour la Confédération, de même que celles qui sont directement ou indirectement contrôlées par elle, sont aussi concernées.

>> Lire aussi : Une coalition hétéroclite s'oppose à l'initiative sur les services publics

ats/kkub

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Les salaires des cadres plafonnés

En outre, les salaires et honoraires versés aux employés de ces entreprises ne doivent pas dépasser ceux qui sont versés aux collaborateurs de l’administration fédérale. Et la rémunération des hauts dirigeants ne saurait être supérieure à celle de leurs "supérieurs hiérarchiques", les conseillers fédéraux.

Mais l'initiative ne demande pas que les grilles salariales de l’administration fédérale s'appliquent aux employés des entreprises de service public. Elle cible le salaire des top managers, explique le comité d'initiative.