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"Trop de bureaucratie entrave la formation professionnelle en Suisse"

Les jeunes clandestins peuvent suivre un apprentissage depuis 2013. [Keystone - Martin Rütschi]
Les jeunes clandestins peuvent suivre un apprentissage depuis 2013. - [Keystone - Martin Rütschi]
Les entraves bureaucratiques pèsent sur le dynamisme de la formation professionnelle en Suisse. Près de 60% des entreprises estiment lourde la charge administrative liée à la formation d'apprentis.

L'édition 2015 du baromètre de la bureaucratie du Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) a montré que 59% des entreprises formatrices ont jugé "lourde" ou "plutôt lourde" la charge administrative qui leur incombait, souligne lundi le Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche (DEFR) dans un communiqué.

En augmentation

La plupart ont aussi estimé que cette charge avait augmenté depuis 2012. En collaboration avec les milieux de la formation et les cantons, la Confédération a arrêté des mesures afin de réduire les charges administratives pour les entreprises.

Pour maintenir la disponibilité élevée des entreprises à former des apprentis, il faut donc "réduire les entraves bureaucratiques restantes et veiller à ne pas en créer de nouvelles", écrit le DEFR à l'occasion du 2e Sommet national de la formation professionnelle.

Les premières améliorations, notamment au niveau des cantons, devront être réalisées et évaluées d'ici le prochain sommet.

ats/sbad

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Accent sur le personnel qualifié

La Confédération veut aussi mieux combattre la pénurie de personnel qualifié en Suisse.

Selon l'Office fédéral de la statistique (OFS), plus de 550'000 personnes entre 25 et 64 ans ne possédaient pas de diplôme postobligatoire en 2014, rappelle le DEFR. Celui-ci annonce une campagne d'information et de sensibilisation dès 2017 ainsi qu'un nouveau guide sur les formations et examens à paraître sous peu.

Premier sommet en 2014

Le premier Sommet national s'était déroulé en mars 2014. Le Conseil fédéral avait alors esquissé les orientations futures de la politique de formation professionnelle, mais n'avait rien décidé de concret.

Les participants s'étaient déjà mis d'accord pour renforcer l'offre de la formation professionnelle supérieure, tant sur le plan national qu'international.