Selon elle, la situation actuelle n'est pas satisfaisante. Contrairement à la plupart des pays d'Europe, la Suisse ne connaît pas de congé parental rémunéré inscrit dans une loi.
Le but premier de l'allocation de maternité est en effet de protéger la santé des mères. Le congé paternité n'est lui réglé par aucun législation. Il est donc indispensable d'améliorer les conditions-cadre pour que les deux parents puissent concilier vie professionnelle et vie de famille, poursuit la commission.
Une partie pour les pères
L'entier des 24 semaines de congé serait à prendre dans les douze mois qui suivent la naissance de l'enfant. Une partie devrait être prise par les pères afin de renforcer leur présence dans la sphère familiale, précise la commission. La part minimale du congé paternité serait fixée par la loi.
Les parents toucheraient une allocation représentant 80% de leur revenu antérieur, plafonnée à 196 francs par jour. Le financement serait assuré via le régime des allocations pour perte de gain.
ats/kg
Un sujet aussi en débat au Parlement
La thématique occupe aussi les Chambres fédérales. Une initiative parlementaire du PDC grison Martin Candinas proposant l'instauration d'un congé paternité payé de 14 jours est pendante au Conseil national.
Un tel congé coûterait environ 200 millions de francs par an et devrait être financé par un prélèvement de 0,06 % sur les salaires.